S03 - E08 De Montréal du Gers à Manciet, the last one !
17 juillet 2022
La soirée au gîte fût simple avec un bon repas. Ce gîte est construit sur plusieurs étages dans la roche, pratique pour éloigner la chaleur ! Le propriétaire nous invite à visiter l'église, Mathieu et moi (Xavier, Francoise essaye d'éteindre la lumière sur ses pieds). Il nous explique que l'église a été réparée au 17ieme, de ce fait, les croisées d'ogives n'ont pas de finition et les piliers qui ont été réparés ne sont plus ronds mais carrés.
Nous quittons Montréal, en compagnie de Mathieu, à 6h15 pour 27 kilomètres.
8H40, petite halte au gîte le mille bornes dans le village de Lamothe. Mathieu est toujours avec nous.
Nous repartons à 9h15. Le chemin que nous empruntons est une ancienne voie ferrée. Bientôt Eauze nous accueuille. Cette petite ville est à 6 kms du domaine de Tariquet !
Comme à l'habitude, une halte au café s'impose...
Le patron du bar nous offre le remplissage de nos gourdes avec de l'eau fraiche. Merci.
Nous nous dirigeons rapidement vers le vival car il ferme à midi, et il est 11h55.
Nous retournons sur notre chemin, qui aujourd'hui est sans intérêt, les sacs remplis de fruits et légumes.
Nous nous arrêtons pour le pique-nique au chalet du bonheur.
Nous repartons à 14h30, la digestion et surtout la chaleur rendent les quatre derniers kilomètres très durs pour tous les trois. Chacun s'enferme dans sa bulle et avance du mieux possible. Nous arrivons à Manciet à 15h30.
Nous sommes accueillis au gîte par Jacqueline, qui remplace la propriétaire Marie-Laurence. Jacqueline est une hospitalière très connue sur le chemin, habituellement, elle oeuvre à Cahors, où Mathieu l'a déjà rencontrée. Hier soir elle a accueilli Florian qui était seul dans le gîte. Jacqueline l'a chouchouté ...
La douche habituelle nous redonne un peu de vigueur, mais pas suffisamment pour s'acheminer vers le bar du village pour notre traditionnelle bière.
Ce soir nous sommes huit dans le gîte, les pèlerins arrivent petit à petit. Nous nous retrouvons donc avec Mathieu, Jean et Gérard de Normandie, Glenn et Jo de Nouvelle-Zélande et bien sûr Jacqueline. Comme c'est dimanche, cette dernière a organisé un apéro ... au Floc de Gascogne !
Avant de prendre l'apéro, Jacqueline nous lit un texte qu'elle a écrit pour Marie-Laurence, pour lui faire une blague (voir plus bas). Elle me demande de bien vouloir lui envoyer car elle a encore un téléphone à touches et elle ne s'en sort pas pour taper le message. Nous lui enverrons par la suite une photo de nous tous en train de prendre l'apéro.
Une fois les deux bouteilles de Floc, blanc et rouge, siphonnées, nous prenons le repas. Un repas digne de ceux de Rachel à Lajo (voir saison 1), en entrée : oeufs mimosa, tomates mimosa, concombre en salade, salade verte et pois chiches en salade, en plat : saucisse grillée et ratatouille, puis fromage et fraises et myrtilles en dessert. Tout cela accompagné de vin rouge et rosé dont Jacqueline remplit régulièrement les carafes...
Nous communiquons avec Glenn et Jo avec un anglais "baragouïné" à l'accent alcoolisé.
Quand la peau de notre ventre fut bien tendue, Jacqueline nous amène faire une petite marche jusqu'au lavoir.
L'eau de ce lavoir est tellement claire que l'on trempe les pieds.
Puis certains se mettent debout dans le lavoir...
Nous terminons cette journée par un dernier petit tour dans Manciet avant de rentrer au gîte pour se coucher, il est 23h.
Avant de se coucher nous disons au revoir à Mathieu car demain il se lève à 5h pour continuer son chemin et nous cette fois-ci nous ne nous lèverons qu'à 6h car c'était notre dernière journée de marche pour cette année.
Texte écrit par Jacqueline pour Marie-Laurence:
Pauvre Marie-Laurence, ton gîte n'est plus Enchantant !
La taulière qui te remplace nous a reçus avec une rape à fromage, l'œil glauque et un mauvais rictus au coin de sa bouche baveuse...
Au menu: des mouches par dizaines dans la soupe, des chenilles dans la salade verte qui jouaient à saute mouton ! Des œufs pourris, du "rata" et non la ratatouille annoncée.
Un accueil indigne d'une maison de village, au charme certain, et dont la réputation n'était plus à faire... parfois la formation accélérée d'une hôspitalière ne donne pas les résultats escomptés. Que' tristesse de voir ça, que' tristesse !
En ce qui concerne Jacqueline un stage complémentaire ne serait pas inutile. Et si tu pouvais aussi lui apprendre à sourire; mais ça c'est pas gagné! Elle ne paraît pas avoir l'humour dans la peau !
Elle nous a entretenus d'un diplôme qu'elle souhaiterait obtenir : "inhospitalière chronique". Ah, ça oui, tu peux le lui délivrer.
Elle ira trouver du boulot avec ça et les 73 balaies qu'elle trimballe. Et tu as vu sa tronche! De visu, on l'embauche pas... même pour un essai.
Enfin rassures-toi, Marie-Laurence, malgré tous ces désagréments, on va quand même crêcher ici, vu qu'on est lessivés par la chaleur, le kilométrage, etc.. le chemin quoi ...
Pourvu qu'il n'y aie pas de puces ou de mites dans les lits !