S01 - E04 : De Pradelles à Meyssouzac - 20 kilomètres
Nous quittons Pradelles vers 8h30 avec 10 petits degrés au thermomètre .
Le ciel est gris mais ça ne devrait pas durer, la température annoncée est de 22 degrés , idéale pour marcher.
Aujourd’hui c’est une petite journée qui nous attend, des chemins roulants et bien à l’ombre. Et c’est tant mieux vu l’heure tardive à laquelle nous démarrons tous les jours. Il faut dire que dans ce pays les gens ne sont pas du tout pressés, il a déjà fallu négocier le petit déjeuner à 7h30, et la boulangerie n’ouvre pas avant 8 heures!
Nous finissons donc par partir bien couverts en attendant que le soleil se montre.
Nous descendons doucement vers Langogne à 5 kilomètres . A l’entrée de la bourgade, nous traversons l’Allier, et juste avant nous avons quitté le département de la Haute Loire pour revenir en Lozère, le comté du Gevaudan à l’époque de Stevenson.
Langogne est une charmante petite ville animée ce matin. Nous cherchons l’office de tourisme pour y faire tamponner nos carnets d’étapes. Ça c’est le boulot de Bernard, que j’ai chargé de se mettre en quête du précieux sésame à chaque halte. Bon parfois la mission est un prétexte à une quête d’un tout autre genre…. Celle du premier bistrot servant une bière bien fraîche …. Et dans ce cas il embarque toujours son comparse Xavier.
A Langogne il y a aussi une halle, une très belle église du XIIème siècle et un musée de la filature que nous n’avons malheureusement pas visité. Il y a aussi un boucher-charcutier-traiteur qui a reçu de nombreux prix d’excellence, nous ravitaillons pour midi.
Puis tradition oblige , c’est l’heure du café-croissant pour Claudine et moi, et bière-croissant pour les gars…
Au final une bonne heure d’arrêt.
Nous quittons Langogne et marchons une heure de plus jusqu’à trouver un endroit propice à la pause déjeuner et la sieste dans un bois près d’un ruisseau. À cet endroit, Coralie et Frédéric nous rattrapent, ils ont pris le temps de visiter le musée de la filature.
Nous sortons du bois pour nous engager sur la route qui monte à Saint Flour de Mercoire. Sur la montée , l’ancienne gare a été transformée en une sorte de galerie d’art en plein air loufoque et déjantée.
Un peu plus loin un théâtre de campagne dans le même genre, et à la sortie du village, une statue de Saint Roch et son chien, qui nous rappelle l’autre chemin, le GR65.
Plus loin à Fouzilhac, de très belles maisons en pierre.
Encore 900 mètres à faire hors chemin pour arriver à notre gîte « Lo Barri de Meissouzac » le propriétaire a complètement transformé la maison de son grand-père qui ressemblait plus à une étable , en un cocon cosy et charmant entouré d’un écrin de verdure.
