S02 - E04 - De Cocures à les Felges (Cassagnas) (28kms)

S02 - E04 - De Cocures à les Felges (Cassagnas) (28kms)

À Cocures, nous logeons l’auberge de la Lozerette, petit hôtel trois étoiles — enfin, deux maintenant, il paraît qu’elle en a perdu une en route — tenu d’une main de maître par Pierrette.

Après une bonne douche revigorante, nous nous retrouvons dans le petit salon pour savourer un vin blanc sélectionné par Frédéric, notre sommelier improvisé.

À table, la dégustation continue, accompagnée d’un excellent repas qui se conclut sur une verveine du Forez. Verdict de la soirée : quatre bouteilles descendues, dont une bouchonnée, et une verveine. Autant dire que la nuit s’annonce… réparatrice.

Le petit salon
En attente du repas
En attente du repas
Petit déjeuner

Effectivement, la nuit fut douce. À 7 h, tout le monde sur le pont pour le petit-déjeuner négocié à 7 h 35 au lieu de 8 h — parce qu’on a beau être en vacances, l’étape du jour ne va pas se faire toute seule.

Vue de l’église de Cocures depuis la chambre

Sur les conseils avisés de notre hôte, nous coupons par le camping et, au bout d’une heure, nous voilà à Florac. Petite pause ravitaillement avant de reprendre la route.

À la sortie de la ville, nous admirons un charmant petit pont médiéval, puis attaquons une côte modeste avant de bifurquer sur un sentier presque plat, bien ombragé, qui nous réconcilie avec la randonnée.

Le Tarn au lever du soleil
Le Tarnon on en arrivant à Florac

Alors que nous savourons une pause bien méritée, Coralie et Frédéric, qui avaient pris le temps de flâner dans Florac, nous rattrapent. Ils repartent en éclaireurs, investis d’une mission capitale : trouver un petit coin parfait pour le pique-nique. Rien que ça.

Pont médiéval

Nous atteignons le pittoresque Saint-Julien-d’Arpaon, accueilli, lui aussi, par son petit pont médiéval (décidément, c’est la collection du jour). Nous pensions trouver Frédéric déjà en train de piquer une tête, mais non : il est toujours en quête du meilleur « spot » pour déjeuner.

À la sortie du village, surprise ! Une guinguette des plus sympathiques nous tend les bras. L’appel de la bière étant plus fort que notre sens de l’organisation, Claudine, Bernard, Françoise et moi nous installons sans demander notre reste.

Bernard passe un coup de fil à Sylvain, parti devant avec Marie-France, pour leur dire qu’on lève le coude en attendant. De leur côté, avec Coralie et Frédéric, ils cherchent toujours un endroit pour piquer-niquer et se baigner. Pas question pour eux de faire demi-tour, paraît-il…

Un petit réconfort…

C’était sans compter sur le flair de Bernard, qui avait pressenti le pouvoir de persuasion de Sylvain. Et voilà que, tout à coup, quatre silhouettes familières réapparaissent à l’horizon. Nos compagnons ont finalement fait demi-tour pour nous rejoindre. Vive l’esprit d’équipe (et la bière fraîche).

Nous abandonnons donc nos nobles objectifs de départ pour pique-niquer joyeusement sur les tables de la guinguette. Parfois, le hasard fait drôlement bien les choses.

Nous repartons tardivement, à 14 h 25, avec 11 km encore au programme — même si, selon les compteurs de chacun, ça varie légèrement.

Nous progressons sur l’ancienne voie ferrée reliant Florac à Sainte-Cécile-d’Andorge : un chemin tranquille, parfait pour digérer.

La Ligne Florac - Sainte-Cécile-d'Andorge est une ancienne ligne ferroviaire française à écartement métrique et à voie unique. Construite sur les départements de la Lozère et du Gard, elle était exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux. Source: Wikipédia
Cheminement sur l’ancienne voie ferrée
L’un des tunnel
Sortie d’un tunnel

Claudine, Bernard, Françoise et moi avançons à bon rythme, ponctué de quelques pauses stratégiques. Pendant ce temps, Marie-France et Sylvain filent à l’ancienne gare de Cassagnas, où ils s’offrent un bain de rivière bien mérité.

Coralie et Frédéric, eux, poursuivent un peu plus loin avant de s’arrêter au bord de la rivière Mimente, dans un petit coin de paradis où ils ne résistent pas non plus à une baignade.

La fin de l’étape est rude : la journée a été longue et les jambes commencent à râler. Nous atteignons enfin notre gîte à 18 h, fourbus mais ravis, prêts à recharger les batteries… autour d’un bon dîner, évidemment.

Florac
Florac
Le Tarnon
Pont sur le Tarnon
La Mimente a Saint-Julien d’arpaon
Saint Julien d’Arpaon
La journée fut rude